Comme une vague inlassablement
Ton prénom me revient
Et sur chaque vague un baiser
Sur chaque baiser un reflet
Sur chaque reflet une larme.
Ne pourrais-je jamais t'oublier
Toi qui fut pour quelques temps
L'unique sujet de mes tourments
Et je me vide
Mes yeux se creusent
Bientôt je ne pourrai plus pleurer
Faute de larmes.
Mon coeur n'aura donc plus qu'a mourir
Pourtant j'ai soif de vivre
Et je me suis pris dans le noir
A effeuiller mes souvenirs
Comme on effeuille une pensée
Un peu, beaucoup, passionnement
A la folie, à l'infini...
Il y a donc espoir
Sinon je me le donne
Et dans la nuit je tends mes mains
Vers les fenêtres ouvertes
Celles là mêmes de la vie.
Non je ne veux pas mourir
A l'instant même où je dois vivre
Pour te redécouvrir
Peut être bien me faire aimer
Mais surement te pardonner.
Ou alors,
Je passerai ma vie
A chercher chez les autres
Ce qu'elles semblent t'avoir pris
La mer de tes yeux
La bise de tes lèvres
Le blé de tes cheveux
Ta douceur d'aimer
Dans des paroles claires
Comme le ciel d'un mois de mai
Ton petit caractère, ta pitié
Tout ce qui a jardiné mon coeur
Pour le faire épanouir
Et mourir...